La crise climatique a déclenché une « mission » aux quatre coins de la planète : la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Les pays du monde entier prennent des mesures (quelques-uns plus que d’autres), et certains – comme le Canada – ont mis en place des incitatifs sans précédent pour que les entreprises les imitent.
Mais il y a un hic : la pression est si grande pour optimiser, électrifier, décarboner, etc. qu’il peut être difficile de savoir où commencer. L’identification de chacune des sources d’émissions de votre entreprise, par exemple, peut être une tâche colossale. C’est particulièrement le cas pour les grandes organisations dont le fonctionnement est complexe ou, dans le cas des entreprises du secteur de l’immobilier commercial, dont le portefeuille de propriétés est très diversifié. Un autre défi s’impose : encore faut-il disposer des technologies, des ressources et de l’expertise requises pour rassembler les données et les analyser. Et c’est sans compter l’évolution constante du marché de l’énergie et l’entrée en vigueur de nouvelles règles.
Donc, comment peut-on arriver à déchiffrer la marche à suivre pour réduire son empreinte carbone? Bien qu’il n’existe pas de solution universelle, il y a des étapes qu’on peut franchir pour ouvrir la voie vers la durabilité.
Évaluez et identifiez
Les mesures de réduction des émissions passent par l’observation des sources d’émissions. Il est donc préférable de commencer par embaucher un partenaire fiable qui réalisera un audit de votre consommation d’énergie. À partir de là, vous devriez voir un lien direct entre les données de votre fournisseur d’énergie et vos émissions de carbone de type 1 (directes) et de type 2 (indirectes).
L’objectif, c’est d’obtenir un portrait clair de l’identité des plus grands émetteurs au sein de votre parc automobile ainsi que dans vos systèmes d’éclairage, de mécanique du bâtiment et d’électricité. Ce savoir peut mettre en lumière les mesures les plus percutantes que vous pouvez prendre pour réduire vos émissions, y compris l’opportunité d’éliminer des combustibles et de mettre en œuvre d’autres projets recommandés.
Planifiez et mettez en œuvre
À l’étape suivante, il est important de disposer d’un partenaire de confiance pour la conception et la planification budgétaire des projets appropriés pour le bâtiment. Avec une analyse pertinente – qui tient compte du coût total de possession à long terme –, vous constaterez vraisemblablement que les chiffres ont du sens.
C’est particulièrement vrai si vous pouvez arrimer vos projets de remplacement ou de modernisation avec vos plans d’immobilisations actuels, c’est-à-dire le cycle de vie de votre infrastructure existante. Sauf si vous avez un objectif hyper-agressif en matière de réduction du carbone, pourquoi vous débarrasser prématurément d’un équipement en bon état de marche?
Lorsque vous aurez réalisé une analyse de rentabilisation et alloué des capitaux, le moment sera venu de mobiliser des experts. Il peut s’agir d’ingénieurs aguerris en mécanique, en électricité ou en éclairage, idéalement des professionnels spécialisés en technologies telles que l’automatisation des bâtiments ou l’infrastructure pour véhicules électriques.
Mesurez et compensez
Après la mise en service, il est essentiel de mesurer votre taux de réussite et de déterminer des mécanismes de compensation des émissions de carbone. À ce chapitre, un tableau de bord énergétique intelligent peut vous aider.
Électricité, gaz, eau, vapeur : un bon tableau de bord avec fonctionnalités d’analyse intégrées peut suivre le tout, vous aidant ainsi à mieux gérer – en temps réel – votre consommation. Mieux encore, vous pouvez mesurer vos progrès en matière de réduction des émissions de façon hebdomadaire, mensuelle et annuelle, et ce, afin de vous assurer de rester sur la bonne voie.
Rappelez-vous : avant longtemps, cette précision de mesure des émissions sera incontournable. Les gens veulent que les entreprises fassent preuve de responsabilité relativement à leurs promesses climatiques. Cette tendance s’applique aussi aux compensations des émissions de carbone alors que de nouvelles normes continuent d’apparaître pour assurer leur validité. Sur ce point, si des crédits compensatoires sont nécessaires pour votre entreprise, choisissez-en qui sont certifiés par de tierces parties.
La voie est libre
Presque toutes les entreprises subissent une certaine pression pour être plus durables, que ce soit de la part des parties prenantes, des locataires, des employés ou des clients. Le moment est donc venu de tenir compte de la réduction des émissions de carbone sur le plan de la planification des investissements et de la gouvernance sociale.
À cette fin, chaque entreprise doit pouvoir compter – dès le départ – sur l’adhésion de ses dirigeants et de ses actionnaires. Il s’agit d’un nouveau type d’engagement. Et il faudra y mettre l’argent nécessaire. Mais les investissements que nous faisons aujourd’hui façonneront notre profil d’émetteurs durant des années, voire des décennies. C’est donc le moment de revoir notre perception de la simple « récupération » économique.
La bonne nouvelle, c’est que votre parcours vers la durabilité ne doit pas forcément être complexe. Que vous ayez déjà un plan, que vous souhaitiez dresser un plan ou que vous n’ayez aucune idée par où commencer, la meilleure façon d’avancer est de faire appel à un conseiller de confiance. Avec l’aide d’un partenaire qui s’y connaît à fond, vous pouvez découvrir de judicieux moyens de réduire vos émissions à long terme – et d’une manière dès maintenant cohérente sur le plan financier pour votre entreprise. (Oui, c’est possible.)
Dans un monde où se multiplient les objectifs de carboneutralité, le moment est venu pour votre entreprise de se positionner compétitivement. C’est le moment d’accueillir l’avenir avec optimisme.